Pourquoi optimiser son temps à l’entrainement?
Le stand de tir peut être pour certains un simple plaisir (comme aller faire du vélo ou de la randonnée), mais pour d’autre il s’agit d’un entrainement, conditionnant leur serviabilité dans leur activité professionnelle.
Avec la vie de famille, le travail etc, il peut être difficile de passer plusieurs heures par semaines au stand.
Voici quelques astuces pour donner un coup de pouce a votre pratique :
1. Se préparer avant d’arriver au stand
Le meilleur moyen d’être efficace sur le pas de tir est lié en premier lieu, à la préparation de l’ensemble de son matériel chez soi.
Garnir ses munitions, changer les piles de ses optiques/lampes, déshuiler son canon …
De plus, ces actions nécessitent peu de concentration, vous pouvez donc par exemple, écouter des podcasts ou vidéos afin de toujours progresser !
Pour les Anglophones, on trouve une multitude de podcasts sur de nombreux aspects du combat aux armes à feu : technique, tactique, préparation mentale..
2. Avoir un programme / un plan de séance.
Rien n’est plus frustrant que de rentrer chez soi, après une session d’entrainement, avec le sentiment de n’avoir tiré que pour faire du bruit, sans avoir de correction à appliquer dès la prochaine session.
Comme dans le sport, le meilleur moyen de progresser est d’avoir un plan.
Savoir le nombre de munitions dont vous allez avoir besoin, quels exercices ou drills vous allez pouvoir pratiquer, les accessoires à prendre (Plot, élastiques…) mais aussi quelles cibles vous allez utiliser.
3. Varier votre ciblerie !
Les cibles proposées en stand sont souvent les mêmes.
Il est aisé de s’en procurer des différentes et de les imprimer.
Nous en proposons sur notre site, et nous allons bientôt partager notre pack « Classique ».
Le débat des cibles humanoïdes ne représente qu’une partie minime de ce que vous avez besoin pour progresser.
Téléchargez les vôtres, imprimez-les, photocopiez-les par dizaines.
Nous concernant, nous utilisons des services de reprographie pour bénéficier de tarifs , qui permettent également d’imprimer en A4,A3…
Vous pouvez ainsi pour quelques euros, obtenir des centaines de cibles différentes, pour des mois entiers d’entrainement.
4. Soyez Exigent dans vos standard !
S’entrainer à tirer rapidement une zone poitrine lorsque l’on est à 3 ou 5 m de la cible ne vous permet pas de vous corriger précisément. Utilisez des petites cibles, avec des couleurs, formes différentes, afin de travailler votre processus cognitif autant que votre index. Nous utilisons régulièrement les cibles CDT, qui sont développées avec un but cognitif avéré.
5. Tenir un « Range book »
Si vous n’avez pas encore de « carnet d’entrainement », courrez vous en acheter un.
Sans se lancer dans une rédaction de roman après chaque séance, il est important d’y indiquer votre état de forme physique, état mental (détendu, stressé..) , le nombre de munitions tirées, les drills de la séance…
Cela peut faire office de plan d’entrainement, en rédigeant en avance la séance à venir.
Venez y noter vos résultats sur des « benchmarks », ces drills connus de tous comme le 22422, El Presidente, 1-5 VTAC Drill, 9 holes Drill, Carbine Navy Standard Test …
Cela vous permettra de constater les progrès s’opérant au fil du temps (très important pour la motivation INTRINSEQUE), et si la progression n’est pas mesurable, cela vous permettra d’orienter différemment votre programmation d’entrainement (toujours faire ressortir le positif, dans tout les cas).
6. Se débriefer, et préparer la prochaine session.
Une séance, pour être productive, se doit d’apporter des critiques d’amélioration.
Même une séance très positive, afin vous faire progresser d’avantage, doit vous donner l’occasion de vous “auto-critiquer”.
Cela permet également de cibler ses points faibles :
Une faiblesse de grip?
Je peux le travailler en isométrie à l’aide d’une balle de tennis ou d’une “poignée Grip”.
Pas de progression crédible sans programmation soignée.?
Je viens travailler mon acuité visuelle en travaillant à l’aide d’un stylo face à moi par exemple, en venant basculer mon focus oculaire sur le stylo et différentes cibles placées en arrière plan.
L’oeil fonctionne comme un appareil photo, et la “netteté” d’un objet face à nous (ou d’un guidon) par exemple, peut se faire plus ou moins rapidement, en fonction de l’entrainement, de l’état de stress, ou encore de l’état de fatigue.
On parle de fatigue visuelle lorsque l’on as du mal a voir nettement ce qui nous entoure, ce qui peut amener parfois à des maux de tête.
L’important est donc de trouver une routine simple à mettre en place, mais surtout simple à tenir sur la durée.
Les petites habitudes font la différence sur le long terme, et par exemple, avec 3 fois 5 minutes chaque jour à travailler votre gestuelle, votre prise en main…
Seront parfois aussi productives que certaines séances d’entrainement.
Que faire de ce temps gagné?
L’entrainement au combat ou à l’autodéfense armé ne se limite pas à tirer 50 cartouches hebdomadaire.
Le temps que vous gagnerez sur vos séances peut être mis à profit pour affûter votre capacité physique (qui est votre première arme…), s’éduquer grâce à des podcasts ou vidéos d’instruction, ou encore planifier vos 6 prochains mois d’entrainement.